De retour l’année prochaine

Avec ce billet, ce site prend fin. Un grand merci à l’organisation du festival qui nous a accueilli comme de la famille et, surtout, comme de vrais journalistes. A l’année prochaine !

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Une journée dans notre rédaction

La recette est simple : fouettez vivement neuf étudiants de tailles et couleurs diverses avec deux formateurs. Dans un site, mélangez HTML avec une cuillère à soupe de photos, un soupçon de son et une pincée de vidéo. Mettez le tout au four, et une semaine plus tard vous avez une rédaction bien fermentée avec plus d’une centaine d’articles et plus de 5 000 visiteurs.

Voici un aperçu d’une journée dans la rédaction de l’ESJ au festival interceltique.

Conférence de rédaction matinale. Tous doivent y être impérativement à 10 h 30.

Conférence de rédaction matinale. Tous doivent y être impérativement à 10 h 30.

10 h 30 : conférence de rédaction

Les étudiants font un tour de table sur leurs sujets en cours et les sujets à couvrir pour la journée. Bernard et Emmanuel tranchent et proposent différents angles ou formats (brèves, reportages, voir les dans la colonne de droite). Bernard apporte aux jeunes près de 40 ans d’expérience bretonne à Ouest-France.

11 h 30 : mise en ligne et départ en reportage

Immédiatement après la conférence de rédaction, certains corrigent leur papiers avec les formateurs. D’autres partent à la recherche de sujets. L’équipe rédactionnelle est installée dans un local d’un foyer de jeunes travailleurs. Les ordinateurs sont venus de Lille pour l’occasion.

Jacques Matand' de la RD Congo trouve son sujet.

Jacques Matand’ de la RD Congo trouve son sujet.

12 h 30 : Jacques rencontre le metteur en scène de Xavier Grall

Jacques se rend à la conférence de presse de midi au palais de congrès, à 5 minutes de la salle de rédaction. L’équipe du spectacle hommage au poète breton Xavier Grall. A la suite de leur présentation, ils déguerpissent et Jacques les poursuit alors que la conférence continue. 15 minutes suffisent pour compléter sa brève.

Bernard (centre) introduit Pinard (gauche) à Jean-Laurent (droite).

Bernard (centre) présente Pinar (gauche) à Jean-Laurent (droite).

13 h 30 : Pinar rencontre Jean-Laurent un journaliste de Ouest-France

Notre amie la Turque doit interviewer Jean-Laurent Bras, rédacteur en chef pour l’édition spéciale de Ouest-France pour le festival. Bertrand, notre formateur, facilite le contact puisque les deux Bretons sont collègues et amis. Ils partent sous une tente près de la nouvelle statue de Polig Montjarret pour déjeuner et discuter.

14h : Navina à la recherche des jeux bretons

Il pleut fort et notre collègue allemande est retardée dans son photo reportage : même les Bretons ne jouent pas par un temps aussi mauvais. Retour à 16 h, les Bretons profitent du répis pour finir leur partie interrompue de boules bretonnes. Pas le temps de jouer, juste assez de temps pour capturer l’ambiance.

14 h 30 : Chi au bateau des Bordeaux

Bernard (centre) introduit Pinard (gauche) à Jean-Laurent (droite).

Les bordelais sont venus pour le public international

Chi prend le début de l’après-midi pour finir son texte de la veille. La pluie la retarde également dans son prochain sujet : les vins bordelais. Depuis un bateau, le syndicat bordelais profite de l’auditoire international pour faire valoir ses vins blancs, leur rosé et leur clairet. La Chinoise rencontre deux des représentants pour faire le point.

 

15 h 30 : Kim passe en revue les alcools celtes

En moins d’une heure, je déguste cinq alcools différents de quatre régions celtes. Je rentre au foyer, où se trouve la salle de rédaction, et je fais la sieste durant 30 minutes afin de récupérer. Je ne suis pas encore Breton.

il faut les limiter.

Emmanuel, formateur, fait le point sur les tags : il faut les limiter.

17 h : conférence de rédaction, point sur la journée

Seconde rencontre de la journée pour le groupe. On fait le point et on parle des sujets du soir. Un seul événement sera couvert: Jacques ira voir les Chieftains. Un journaliste d’Ouest-France profite du regroupement pour interviewer les étudiants étrangers avec un photographe.

21 h 30 : fin de la journée

Plusieurs restent pour finir leurs papiers jusqu’à cette heure. Les derniers éteignent la lumière et on recommence demain !

Kim GJERSTAD, Canada

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Les vingt ans de Soldat Louis

Ambiance électrique ce vendredi 8 août à l’Espace Marine : Soldat Louis, ce groupe de Rock celtique fête ses vingt ans aux sons des guitares. C’est un mélange de distorsions où s’intégre fort bien la cornemuse qui a tenu plus de quatre milles personnes en liesse.
Peu de places assises, la foule est restée debout durant tout le concert, batant des mains, chantant avec les musiciens. Ovations et cris dans la salle, briquets allumés, spectateurs portés sur les épaules, le drapeau breton devant la scène a flotté durant tout le concert : le public était frénétique.

Le concert a duré près de trois heures, un record pour les spectacles produits dans cet Espace. Le bagad de Lann-Bihoué était de la partie. Il a joué avec Soldat Louis la chanson d’Alan Souchon : « Dans le bagad de Lann-Bihoué ».

Jacques MATAND’, République Démocratique du Congo

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Souvenirs, souvenirs. Je vous retrouve dans mon coeur…

Les visiteurs du festival peuvent emporter plusieurs souvenirs celtiques pour les intimes et leurs amis. Des stands qui sont le long du quai leur offrent de multiples choix.

Les santons de Gilles Parisot

Le petit Jésus dans son petit lit

Le petit Jésus dans son petit lit

Les santons bien décorés, « made in Breizh », des petits statues que l’on utilise pour la crèche de Noël, sont beaucoup vendus au stand des créations Gilles Parisot : le petit Jésus dans son petit lit, les hommes et les femmes portant les costumes bretons et les petits animaux, l’âne, le bœuf, les moutons, etc. Chaque santon coûte de 11 € à 95 €. Pour être au festival, Denise Parisot et son fils Gilles, doivent se préparer pendant trois mois. « Création Gilles Parisot fonctionne depuis vingt ans. L’entreprise est situé au village de Kergaouën à Scaër. Mon fils a sculpté ces santons avec pour seuls outils ses mains et un ébauchoir. Le modèle est fabriqué à partir d’un moule », fait savoir Denise Parisot.

Les carillons celtiques

Ces cloches protègent la maisons des mauvais esprits.

Ces cloches protègent la maisons des mauvais esprits.

Près du stand des santons de Gilles Parisot, de nombreuses cloches sont proposées aux visiteurs. « Le son de la clochette protège la maison des mauvais esprits, fantômes ainsi que des mauvaises pensées et des malédictions », dit M. Poceviciute, responsable du stand Mobiles celtiques. « Nous sommes le premier atelier qui fabrique ces cloches en France » ,ajoute-il avec fierté. Ces cloches sont plus fréquentes dans les pays asiatiques. En France, M. Poceviciute s’est inspiré de l’art nordique. Ces cloches ont un grand succès en Bretagne, en Normandie et à Paris. « Cette année, nous avons emporté au festival environ milles cloches. Pourtant la vente est moins bonne que l’année dernière à cause de la pluie », dit Poceviciute qui explique clairement aux visiteurs le sens des morceaux de céramique en forme de soleil, de lune et de Terre accrochés aux fils des cloches.

Les disques celtiques

Au stand de la musique celtique.

Au stand de la musique celtique.

Si vous ratez un des concerts au festival, vous pouvez l’écouter ou le regarder en achetant les disques et les DVD au stand « Musique celtique ». Ici, environ trois cents titres proposés. « Nous avons emporté au festival plus de six milles disques. Tous sont bien vendus. Chaque disque coûte de 15 € à 22 € », dit Discaer Records, spécialiste de la musique celtique, « les disques de Lorenna McKennitt sont beaucoup appréciés ».

Les souvenirs du festival

A la boutique du festival interceltique

A la boutique du festival interceltique

A la boutique du festival interceltique, les casquettes, les tee-shirts (cinq modèles), les sacs, les sweats avec le « dragon rouge », symbole des pays de Galles, coûtent de 10 € à 15 €. « Ce matin, nous avons vendu environ soixante-quinze produits aux visiteurs », fait savoir la vendeuse. Et on n’oublie pas les timbres commémoratifs du festival.

Gâteau breton

Au stand des gâteaux bretons

Au stand des gâteaux bretons

Les visiteurs au festival peuvent aussi emporter de très bons gâteaux bretons qui coûtent de 2 € à 7 €. Plusieurs sortes sont proposées au goût des consommateurs.

La Bretagne est encore connue comme une région propice aux métiers artisanaux et aux échanges commerciaux avec des pays étrangers. Au village solidaire du festival, les visiteurs peuvent trouver, par exemple des stands de bijouteries qui viennent de l’Inde ou du Niger.

Les souvenirs au village solidaire

Les souvenirs au village solidaire

Thu Hà TRAN, Vietnam

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Nos collègues d’Ouest-France parlent de nous

Ouest-France

Ce matin, à la 14e page, on s'est vu!

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Entre commerce équitable et développement durable

Le village solidaire, à côté de l’Espace marine, montre toutes les facettes du développement durable. Vous pourrez ainsi découvrir des produits de ménage écologiques, des bijoux faits de verre recyclé et même des toilettes sèches. En matière de commerce équitable, les différents stands vous permettront de faire connaissance avec une gamme de produits très riche et variée issue le commerce équitable. L’aventure village solidaire ne s’arrête pas là. Tous les jours ont lieu différentes manifestations, par exemple sur la citoyenneté et les droits de l’homme et divers concerts, comme l’accordéon expérimental ou des contes musicaux pour enfants, pour vous divertir.

Pour plus d’informations, visitez le site du Village solidaire

Navina KADEN, Allemagne

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Couleurs d’épaves complètent les couleurs de la musique

Existe-t-il un lien entre les épaves et l’art surréaliste ? Jean-Pierre Dupuich dirait que oui. Pendant deux ans, il a parcouru la Bretagne, cherchant à photographier tous les détails des anciens bateaux, pour redonner des couleurs aux épaves « en fin de vie ».

Couleurs d’Epave

Jean-Pierre Dupuich devant son exposition: Couleurs d’Epave

Jean-Pierre Dupuich zoome sur leurs couleurs, leurs lieux de «naissance» et leur «nom». « Depuis longtemps, des artistes contemporains m’ont contacté, pour avoir le droit de peindre mes photos », raconte ce directeur du marketing, aujourd’hui retraité, qui se consacre à la photographie.

Depuis le début du Festival interceltique, Jean-Pierre Dupuich offre une exposition devant le Palais des Congrès de Lorient. « J’expose mes photos de bateaux en Bretagne, pour que les gens ne les oublient pas », dit Jean-Pierre Dupuich. « Parfois des petits élèves viennent la visiter, pour connaître ainsi un peu histoire des bateaux, aujourd’hui coulés, brûlés, broyés, échoués notamment au cimetière des bateaux de Kerhervy, près de Lanester ».

Coopération de deux amateurs

Les oeuvres des deux amateurs sont vendues au Festival interceltique

Couleurs d'Epaves et Ambiances et Couleurs Marines sont vendus au Festival interceltique, au quai du livre.

Un jour, Charlotte Louf, un femme médecin du Nord, visite l’exposition. Trois jours après, elle revient avec des poèmes écrits pour les photos. « C’est ainsi qu’est né le livre Couleurs d’Epaves », dit Jean-Pierre Dupuich, « un livre de deux amateurs ! »

Les expositions sont aujourd’hui destinées aux personnes qui ne pourront jamais acheter le livre. « Il est un peu cher », dit Jean-Pierre Dupuich.
Ce livre a eu de nombreux lecteurs en Bretagne. 3 000 exemplaires ont été vendus par au moins 250 librairies de Bretagne, et des expositions sont toujours organisées dans différents lieux : bibliothèques, médiathèques, espaces culturels…

Deuxième livre Ambiances & Couleurs Marines venant d’été publié il y a dix jours, les deux auteurs veulent continuer à travailler ensemble. Sur quel sujet ? « C’est un secret ! » chuchote Jean-Pierre Dupuich, avec un petit sourire malin. A peine consent-il à dire que le prochain livre sera consacré à l’humanité et à la culture.

Couleurs d’Epaves, J.P. Dupuich / Ch. Louf, 35euros

ZHANG Chi, Chine

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Il n’y pas que les JO, il y a aussi les jeux… bretons

Billard hollandais avec les plus petits

Billard hollandais avec les plus petits

Au square du Docteur Léon-Rio, trois activités passionnent les plus petits. Dans la catégorie « billard pas commes les autres », le billard hollandais. Un jeu qui consiste à faire glisser plusieurs palets dans les cases situées au fond de la table.

Le Birnig

Le Birinig, un billard qui n'est pas comme les autres

A côté du billard hollandais, les petits sportifs font connaissance avec le billard irlandais, également appelé « Birinig ». Connu dans l’ouest de la Bretagne depuis longtemps, bien avant les Jeux olympiques, ce jeu consiste a faire tomber le plus grand nombre de quilles à l’aide d’une boule reliée à un mât.
Enfin, pourquoi ne pas s’essayer au jeu de la grenouille ? Le but du jeu est de lancer les palets dans l’un des huit trous. Si vous visez la gueule ouverte de la grenouille, vous remporterez le maximum de points.

Après avoir fait l’inventaire des jeux bretons pour les plus petits, place au jeux bretons pour les plus grands. Parmi les plus connus : le jeu de palets sur terre et les boules bretonnes.

Le palet sur terre a une longue tradition en Bretagne. Un arrêté municipal de la ville de Quimper interdit ce jeu en 1388. Afin de marquer le plus de points, vous devez réussir à lancer vos palets le plus près possible du maître placé sur un tas de terre.

Les boules bretonnes sont souvent comparées au jeu de la pétanque, mais un Breton vous dira que ce jeu du sud n’a rien à voir avec les boules bretonnes. Les boules déroulent sur un terrain de jeu limité. Au bout du terrain est placé un maître. Si vous souhaitez vaincre l’équipe adversaire, il va falloir lancer vos boules le plus près du maître.

Pour plus d’informations, visitez le site de la Confédération des jeux et des sports traditionnels de Bretagne

Navina KADEN, Allemagne.

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Au village solidaire, le rêve d’Ingalan

Parmi les stands présents au 38e festival interceltique de Lorient, figure celui d’Ingalan, une association de lutte pour la promotion du commerce équitable. Selon Jean-Yves Le Mouillour, l’un des présidents, cette association lutte contre le deséquilibre des bénéfices entre les fournisseurs des matières premières et les multinationales. D’après lui, les multinationales achètent les matières premières à vil prix, mais en tirent un grand bénéfice.
Ainsi donc, l’association met en réseaux les producteurs de matières premières et les sociétés de tranformation. Jean-Yves Le Mouillour affirme que « cela va permettre à chacun de trouver son compte d’un bout à l’autre de la chaîne de production ». Ingalan vient du breton et veut dire : partage, égalité et distribution. « C’est un rêve, une utopie. S’ils ne se réalisent pas, au moins faut-il s’en approcher ».

Jacques MATAND’, République Démocratique du Congo

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Le photographe prend « des images qui parlent »

Jean-Pierre Tranvouez, photographe

Jean-Philippe Tranvouez, photographe

Pour couvrir l’actualité du festival interceltique, plusieurs journaux, télévisions et radios accréditent des journalistes, Jean-Philippe Tranvouez, est l’un deux.
Photographe depuis treize ans, il en est à son cinquième festival interceltique et nous parle de son travail.

Que faites vous au festival ?

Je prends des photos de différents spectacles en salle, en plein air et dans les stands. Je fixe l’ambiance du festival.

Qu’est ce qui fait la particularité des vos photos ?

Je raconte en images. Je fais ressortir l’ambiance et les émotions en images. L’image n’a pas besoin de texte pour être comprise. Elle doit répondre aux six questions de référence : qui, quoi, où, quand, pourquoi et comment, comme un article.

Votre travail est-il facile ?

Non, c’est un travail difficile. D’abord à cause des exigences des agences qui ont besoin des photos dans un temps record. Il faut une photo informative, de qualité et diffusée très rapidement. Une photo de presse est comme l’information, périssable.
L’autre problème c’est que les artistes posent de plus en plus de conditions : droit à l’image, pas de photos avec flash, pas de photos dans les coulisses. Il y a aussi le poids du matériel. Je traine avec moi plus de douze kilos d’appareils photos et d’objectifs.

Et comment se passe ta journée ?

Elle commence tard et finit très tard. Parfois le travail s’achève vers 4h du matin et reprend vers 10h par une réunion : on se distribue les tâches, on cale les programmes et les spectacles à couvrir. En fin d’après-midi, on se retrouve pour manger et faire le point de la situation. Il faut bien manger pour supporter le poids des appareils ! On file après vers les spectacles avec en tête la contrainte de temps pour l’envoi des images traitées.

Pourquoi continues-tu à faire de la photo malgré les difficultés ?

C’est une passion d’enfance. J’aime être au cœur des événements, être au cœur de ce qui se passe. J’aime l’actualité et l’image.

Pourquoi n’utilises-tu pas le flash même quand tu le peux ?

Juste pour être honnête avec les lecteurs. Le flash ne reproduit pas l’image telle qu’elle se présente. Il y a un effet de trucage. J’aime rendre les choses telles qu’elles sont, bonnes ou mauvaises.

Jean-Philippe Tranvouez, trouve que le travail du photographe est menacé par les rédactions qui donnent de plus en plus d’appareils photos aux rédacteurs. Ce qui les rend plus autonomes. Et du coup, « on nous évite parce que nous coûtons cher», déclare-t-il.

Le photographe a dû nous quitter après une dizaine de minutes pour la couverture d’un concert. Il devait tout faire pour être en bonne place et produire des images pour son agence.

Jacques MATAND’, République Démocratique du Congo

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Eric Marchand et les Balkaniks

Erik Marchand et les Balkaniks
Eric Marchand et les Balkaniks

Dommage pour ceux qui ont manqué l’événement, il ne leur reste plus qu’à se mordre les doigts ! Seul au milieu de cette grande scène, entouré de ses musiciens, il en imposait. Eric Marchand et les Balkaniks ont emporté leur auditoire dans un voyage musical des côtes bretonnes aux confins des Balkans. Son feutre noir vissé sur la tête, un petit sourire perpétuel sous la moustache grise, le grand seigneur a revisité les styles et les genres dans des mélanges surprenants de justesse. Des cuivres tonitruants, des violons plaintifs, un accordéon de belle taille qui se déployait au gré des harmonies, une violoncelliste virevoltante et des guitares tziganes. Ah ces guitares tziganes ! Toucher aérien, toucher magique. Un orchestre de virtuose, aux regards farouches, pour accompagner un dieu de la musique, bienveillant. Les spectateurs ont eu du mal à rester assis. Le concert d’Eric Marchand se résume en un mot : fabuleux.

Visitez le site d’Eric Marchand

Malika GROGA BADA, Côte d’Ivoire

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Le cabinet médical du FIL

Le docteur Yannick Le Marec, médecin bénévole du FIL

Le docteur Yannick Le Marec, médecin bénévole du FIL

Tout peut arriver en dix jours de festival. Pour prévoir… l’imprévu, le FIL a son propre cabinet médical, situé au premier étage du Palais des congrès. Depuis 23 ans (oui, oui !), Yannick Le Marec et Alain Hamelin y officient, bénévolement. Jovial, le Docteur Le Marec explique son engagement : « On aime la culture bretonne, alors… »

Assistés d’un kinésithérapeute et d’une infirmière, les deux médecins se partagent deux plages horaires : 12 h – 14 h et 18 h – 20 h. Usant de leur influence et de celle du festival auprès des laboratoires, ils disposent d’une pharmacie plutôt fournie qui leur permet de parer au plus pressé. « On a souvent des maux de gorge (dus au climat), des contractures, des entorses, des traumatismes légers…Plus le festival avance, plus la fatigue se fait sentir, surtout chez les danseurs et les chanteurs. »

À la question de savoir combien de temps il tiendront encore le cabinet : « On est là au moins jusqu’à la 40e édition. Après, on verra… Il y a d’autres choses à faire au festival ». Chapeau, docteurs !

Malika GROGA BADA, Côte d’Ivoire

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